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METEO FRANCE - écliptique

Niveau d'explication :

L'orbite que parcourt autour du Soleil le centre de la Terre — ou, plus exactement, le " centre de masse " du système formé par la Terre et la Lune — se situe dans un plan de l'espace interplanétaire qu'on appelle l'écliptique, car les éclipses ne sont possibles que lorsque la Lune en est très proche ; pour les astronomes, ce nom désigne aussi le grand cercle de la sphère céleste représentant la trace du plan précédent sur cette sphère. Du fait que notre planète tourne quotidiennement autour d'un axe qui garde dans l'espace, tout comme le plan de l'écliptique, une direction fixe — mais non perpendiculaire à celle de ce plan — , chaque point de la surface terrestre est éclairé par le Soleil à son zénith sous un angle qui varie suivant la position de la Terre sur son orbite, autrement dit, suivant la période de l'année : cet angle passe par un minimum au solstice d'hiver (le 21 ou 22 décembre dans l'hémisphère Nord, le 21 ou 22 juin dans l'hémisphère Sud) où la durée du jour est minimale, puis il augmente en passant par l'équinoxe de printemps (le 20 ou 21 mars dans l'hémisphère Nord, le 22 ou 23 septembre dans l'hémisphère Sud) où jour et nuit sont de même durée, atteint un maximum au solstice d'été (le 21 ou 22 juin dans l'hémisphère Nord, le 21 ou 22 décembre dans l'hémisphère Sud) où la durée du jour est maximale, et enfin diminue jusqu'au solstice d'hiver après être passé par l'équinoxe d'automne (le 22 ou 23 septembre dans l'hémisphère Nord, le 20 ou 21 mars dans l'hémisphère Sud) où jour et nuit ont de nouveau même durée. Comme on le voit, la durée du jour en un point donné de la surface terrestre dépend uniquement de la valeur de l'angle, ou hauteur, sous lequel y est vu le Soleil à son zénith. Or, cette dernière est chaque jour fonction de la latitude du point considéré : un jour d'équinoxe de printemps ou d'automne, elle diminue de l'équateur à chacun des pôles, tandis qu'un jour de solstice d'été de l'hémisphère Nord, elle diminue de part et d'autre du tropique du Cancer à mesure qu'on s'en éloigne en latitude, les régions situées au-delà du cercle polaire antarctique ne voyant alors pas le jour (de même, un jour de solstice d'hiver de l'hémisphère Nord, la hauteur du Soleil au zénith diminue de part et d'autre du tropique du Capricorne, les régions situées au-delà du cercle polaire arctique ne voyant pas le jour) ; entre ces quatre positions extrêmes, la hauteur oscille au cours de l'année entre des valeurs qui restent très élevées dans les régions tropicales — entre les deux tropiques, situés chacun à 23° 27' de latitude — et très faibles, voire négatives, dans les régions polaires — au-delà des deux cercles polaires, situés chacun à 66° 33' de latitude — , mais qui, en moyenne, ont tendance à diminuer régulièrement lorsqu'on s'élève en latitude des régions tropicales vers l'une quelconque des régions polaires. Or, l' éclairement moyen reçu pendant 24 heures par un point donné de la surface terrestre est d'autant plus important que la durée du jour y est plus longue et que la hauteur du Soleil durant son parcours diurne y est en moyenne plus élevée ; ces deux facteurs dépendant de la hauteur quotidienne du Soleil à son zénith, les variations de l'éclairement moyen, et donc de la température à la surface de la Terre, ont ainsi pour origine le parcours annuel de la Terre sur son orbite dans le plan de l'écliptique : les variations spatio-temporelles de la hauteur maximale quotidienne du Soleil suivant la latitude et l'époque de l'année répartissent les climats en zones méridiennes — que modulent ensuite de nombreux critères géographiques — , tandis que les variations temporelles de cette hauteur en chaque lieu déterminent les saisons .


Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003


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