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--> échelle microscopique --> ensoleillement --> écoulement turbulent --> effet de serre --> éclair --> effet papillon --> équation hydrostatique --> état de la mer --> évaporation --> étage --> éclaircie --> échelle --> échelle spatio-temporelle --> Eumetsat --> échelle (de) Beaufort --> éclairement (énergétique) --> échelle de température --> échelle macroscopique --> écliptique --> émagramme --> effet (de) Venturi --> état du ciel --> éclipse --> effet de foehn --> équilibre radiatif --> échelle du climat --> écoulement laminaire --> évolution diurne
| METEO FRANCE - échelle spatio-temporelle
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Niveau d'explication :
L'observation d'un phénomène météorologique de
type déterminé montre que son étendue au sein de
l' atmosphère reste incluse à maturité dans une
certaine échelle de variation (verticale et
surtout horizontale), par exemple entre quelques
kilomètres et quelques dizaines de kilomètres de
diamètre ; en outre, il n'apparaît ni ne disparaît
alors de façon désordonnée, mais se maintient et
évolue distinctement en qualité d' objet
météorologique durant un certain intervalle de
temps, par exemple entre quelques dizaines de
minutes et quelques heures. L'estimation d'un tel
intervalle, tout comme celle d'une telle étendue,
dépendent fortement de l'identification du
phénomène : en effet, suivant la nature de ce
dernier — perturbation , cyclone tropical , orage
, brise , thermique, échange turbulent , etc. — ,
sa dimension spatiale et sa durée de vie, quoique
variables d'une occurrence à l'autre, s'écarteront
respectivement assez peu d'un ordre de grandeur
qui caractérise dans l'espace et le temps le type
de phénomène observé et qui est appelé son échelle
spatio-temporelle, ou simplement son échelle.
Ainsi, les intervalles de longueur et de durée qui
viennent d'être cités sont typiques des phénomènes
d' échelle locale tels que les orages ; ils
s'intègrent dans le domaine plus vaste des
échelles moyennes , encore appelées mésoéchelles ,
qui peuvent atteindre horizontalement quelques
centaines de kilomètres et qui incluent des
phénomènes tels que les lignes de grains , les
brises de mer ou les ondes de relief . En deçà se
rencontre l' échelle aérologique , que l'on
associe notamment à la convection et qui
représente la plus vaste des petites échelles ,
encore appelées microéchelles , lesquelles
s'étendent de quelques centimètres à quelques
kilomètres et durent de quelques secondes Ã
quelques dizaines de minutes ; outre des
phénomènes marqués comme les thermiques et les
tornades , ces petites échelles recouvrent nombre
de processus de frottement et de turbulence
associés à la couche de surface .
C'est au-delà des mésoéchelles, par contre, que se
situe l' échelle synoptique : allant de quelques
centaines à quelques milliers de kilomètres et se
prolongeant quelques jours en moyenne, cette
échelle compose le cadre du suivi opérationnel des
perturbations tempérées ; les cyclones tropicaux
relèvent quant à eux d'une échelle subsynoptique
légèrement plus réduite, tandis que les migrations
des dépressions et celles, moins rapides, des
anticyclones s'observent dans le contexte d'une
échelle suprasynoptique plus étendue — quelques
milliers de kilomètres — , du moins lorsque l'
échéance de prévision atteint déjà 3 ou 4 jours.
S'ordonnant ainsi de l'échelle subsynoptique à l'
échelle climatologique (qui considère au moins un
sous-continent sur plusieurs mois), les grandes
échelles , également appelées macroéchelles ,
comportent encore l' échelle planétaire (ou
échelle globale ), particulièrement adaptée Ã
l'observation de la circulation générale et des
variations du bilan radiatif ainsi qu'Ã celle de
phénomènes tels que les ondes de Rossby .
Tous les phénomènes météorologiques ne se laissent
pas ranger dans une seule catégorie d'échelle,
témoin les fronts ou les courants-jets . Le
fonctionnement de l'atmosphère peut néanmoins être
interprété comme résultant globalement de
continuels transferts d'énergie et de mouvement
entre échelles successives, qui suscitent alors
les phénomènes appartenant à ces échelles : c'est
pourquoi la notion d'échelle spatio-temporelle
occupe en météorologie une place centrale,
qu'illustre la nécessité de concevoir les modèles
de prévision du temps de façon fondamentalement
différente suivant leur échéance et la dimension
de leur maille .
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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