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31
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| METEO FRANCE - cumulonimbus
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Niveau d'explication :
Un cumulonimbus provient généralement de
l'évolution normale d'un cumulus , mais aussi,
parfois, de la transformation de nuages
appartenant à d'autres genres — altocumulus ou
stratocumulus de l' espèce castellanus
(c'est-à -dire crénelé), altostratus , nimbostratus
; dans tous les cas cependant, la transformation
passe là encore par la génération d'un cumulus
congestus . Le cumulonimbus se développe alors
verticalement jusqu'Ã ce qu'il rencontre une
couche d' air fortement stable, qui n'est autre
que la base de la stratosphère dans la plupart des
cas, et sous laquelle il déploie son enclume ou
son panache. Cet étalement donne peu à peu
naissance à des cirrus , tandis que le
développement de la masse nuageuse s'accompagne d'
ionisations des particules d'eau liquide ou
solide, que viendront neutraliser les éclairs
caractéristiques de l' orage .
Pareille ascendance à travers les couches de la
troposphère ne peut être engendrée que par des
conditions de très forte instabilité convective :
ces conditions, au sein du nuage , entretiennent
de violents mouvements verticaux (de l'ordre de 5
à 35 m.s - 1 ) en dégageant par condensation
d'énormes quantités de chaleur ; on a ainsi pu
calculer que pour un orage de taille moyenne, la
puissance libérée à l'intérieur du nuage, de
l'ordre de dix millions de mégawatts, équivalait Ã
celle qu'auraient produite quelque 2 500 centrales
électriques nucléaires. Les appels d'air résultant
des courants ascendants et des chutes de grosses
gouttes de pluie finissent par s'organiser à leur
tour en courants descendants , très forts
quelquefois eux aussi ; ces courants , en
entraînant depuis des altitudes élevées un air
plus frais, accompagnent les précipitations et
insèrent en surface, sous les courants ascendants,
une couche peu épaisse, séparée de ces derniers
par un front de rafale que secouent fréquemment
des vents violents . Au-dessus de cette zone,
l'air plus chaud des ascendances s'enroule en un
nuage horizontal appelé arcus (abr. : arc ), qui
peut s'étirer de façon considérable jusqu'Ã
prendre un aspect menaçant. Par ailleurs, le
sommet du cumulonimbus présente souvent sous sa
face inférieure des protubérances en forme de
mamelons, les mammas ou mamma (abr. : mam ), qui
sont dues à l'effondrement de poches de cristaux
de glace et qui peuvent également pendre de la
base du nuage, là où se mettent à précipiter des
accumulations de fines gouttelettes.
La forte convection nécessaire à la "fabrication"
d'un cumulonimbus peut être engendrée par deux
situations météorologiques distinctes. La première
est le réchauffement d'une masse d' air humide Ã
partir de sa base, par exemple lors d'une journée
calme et très ensoleillée au coeur de l'été : les
foyers orageux sont alors le plus souvent isolés,
quoiqu'ils puissent se développer au-dessus de
montagnes, car dans ce cas une ascendance
orographique s'ajoute à l' ascendance thermique
provoquée par ce réchauffement continu. La seconde
situation consiste en un front froid qui soulève
violemment une masse d'air chaude et humide : de
nombreux foyers orageux naissent alors le long du
front ; là aussi, l'arrivée sur une zone
montagneuse peut accentuer le phénomène. Il existe
en outre des alignements "en muraille" de
cumulonimbus orageux, qui se propagent en arrière
de la traîne des fronts froids dans les régions
tempérées ou qui accompagnent les invasions d'air
équatorial humide dans les latitudes
intertropicales : bien qu'appelées lignes de
grains , ces bandes étroites ne sont pas
obligatoirement accompagnées de phénomènes de
grain .
EN SAVOIR PLUS
Dossiers thématiques Les nuages et Les orages .
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