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--> cyclone tropical --> cumuliforme --> cellule de Hadley --> cycle hydrologique --> cirrus --> courant-jet --> climatologie --> cirrostratus --> condensation --> cisaillement --> Charles (Jacques) --> chasse-neige --> cumulus --> couronne --> crue --> courant descendant --> crachin --> couche limite --> cumulonimbus --> cyclogénèse ou cyclogenèse --> coup de vent --> cyclone --> Celsius (Anders) --> crue soudaine --> chaleur sensible --> cellule orageuse --> courant --> cellule convective --> convection --> courant marin --> convergence --> coalescence --> cyclone extratropical --> chaleur latente --> climat --> classification des nuages --> centre d'action --> cirrocumulus --> capteur --> courant ascendant
| METEO FRANCE - courant descendant
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Niveau d'explication :
Un courant descendant est un courant transportant
de l' air vers le bas dans la direction verticale
au sein de l' atmosphère . Ainsi qu'il est rappelé
dans l'article relatif aux subsidences , de tels
mouvements vers le bas de l'air atmosphérique
s'effectuent à une vitesse verticale qui, même
pour des échelles spatio-temporelles inférieures Ã
l' échelle synoptique , reste généralement plus
faible que la vitesse des ascendances voisines.
Cependant, la formation de systèmes convectifs
puissants permet parfois de mettre en évidence des
subsidences empruntant les caractéristiques de
véritables courants verticaux à une échelle proche
de l'échelle synoptique, par fusion de mouvements
de convection se produisant à moindre échelle
(c'est le cas pour l' oeil des cyclones tropicaux
). La formation de courants descendants, au
départ, n'en est pas moins restreinte aux échelles
moyennes ou aux échelles locales , de même que
celle des courants ascendants qui les accompagnent
nécessairement lors du développement de phénomènes
convectifs appartenant à ces échelles .
Dans des cas habituels, comme ceux des thermiques
et des brises , les courants descendants restent
plus lents, plus étendus et plus réguliers que les
courants ascendants associés, qui sont plus
proches des axes verticaux d' instabilité
convective . Cette situation tend à se modifier au
sein des nuages d' averse tels que les cumulus
congestus et les cumulonimbus : la chute de
gouttes de pluie grossies par coalescence et de
grêlons y favorise la genèse de courants
verticaux, qui deviennent par la suite
particulièrement puissants vers la base du nuage,
à l'arrière d'un front de rafale les séparant de
la colonne ascendante ; au coeur même de la masse
nuageuse, le caractère chaotique des déplacements
d'air multiplie les changements brusques de
trajectoire et les vents "rabattants", parfois
intenses. Enfin, des courants descendants peuvent
acquérir une vitesse équivalente à celle des
courants ascendants dans certains cumulonimbus où
pénètrent depuis le sommet des flux d'air très
froids et très secs qui se frayent ensuite un
chemin en tourbillonnant vers le bas, allant
jusqu'Ã provoquer, si jamais ils atteignent le
sol, des rafales descendantes redoutables pour les
avions en phase d'approche.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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