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--> cyclone tropical --> cumuliforme --> cellule de Hadley --> cycle hydrologique --> cirrus --> courant-jet --> climatologie --> cirrostratus --> condensation --> cisaillement --> Charles (Jacques) --> chasse-neige --> cumulus --> couronne --> crue --> courant descendant --> crachin --> couche limite --> cumulonimbus --> cyclogénèse ou cyclogenèse --> coup de vent --> cyclone --> Celsius (Anders) --> crue soudaine --> chaleur sensible --> cellule orageuse --> courant --> cellule convective --> convection --> courant marin --> convergence --> coalescence --> cyclone extratropical --> chaleur latente --> climat --> classification des nuages --> centre d'action --> cirrocumulus --> capteur --> courant ascendant
| METEO FRANCE - convergence
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Niveau d'explication :
Comme le rappelle l'article de La météo de A à Z
relatif à la divergence , le déplacement d'une
parcelle de fluide de volume U , durant
l'intervalle de temps très bref qui va de t à t +
δt , peut s'interpréter comme la composition de
quatre types de mouvement. Trois d'entre eux, en
fait, sont communs aux corps solides et aux corps
fluides : ce sont la translation , la rotation et
la déformation . Le quatrième — la divergence —
est spécifique des fluides : dans ce mouvement,
les points M de la parcelle s'écartent ou se
rapprochent tous d'un même centre O en se
déplaçant dans le même sens et à la même vitesse
suivant des rayons OM portés par des demi-droites
qui restent fixes. Alors, si pendant l'intervalle
de temps δt le volume de la parcelle passe de U Ã
U + δU , la divergence se mesurera par un nombre
égal à la vitesse de variation relative du volume
de la parcelle, soit ( δU / U ) / δt ; plus
exactement, la "divergence (de la vitesse du
fluide) en O à l'instant t " est évaluée par la
valeur que prend à cet instant le nombre précédent
pour une parcelle de volume U centrée en O,
sachant que les trois autres types de mouvement
contribuant au mouvement élémentaire de cette
parcelle n'ont aucune incidence sur la variation
de U . On montre que le nombre évaluant ainsi la
divergence admet une expression mathématique très
simple, fonction des variations spatiales des
composantes de la vitesse du fluide en O Ã
l'instant t .
Aux alentours d'un point O de l'espace, le
comportement du fluide est fort différent suivant
que la divergence en O est positive ou négative :
dans le premier cas, δU est positif et le fluide
subit une expansion, les points de la parcelle
tendant à diverger à partir de O ; dans le second,
au contraire, δU est négatif et le fluide se
contracte, les points de la parcelle tendant Ã
converger vers O. Cette distinction est consacrée
par le vocabulaire, où l'on réserve le terme de
"divergence", soit à l'expression mathématique de
la divergence dans son sens général, soit aux cas
où l'on est certain que le nombre calculé grâce Ã
cette expression est positif ou nul : chaque fois
que l'on sait que ce nombre est négatif, c'est le
terme de "convergence" qui est employé de
préférence à la locution "divergence négative".
Cet usage vaut en particulier en météorologie pour
la convergence horizontale du vent V , synonyme de
" divergence horizontale négative", telle que div
V < 0 : sur une surface horizontale (par exemple
celle du niveau moyen de la mer ), la convergence
horizontale à l'instant t en un point O de cette
surface exprime la vitesse de diminution relative
( δS / S ) / δt de l'aire d'une surface
horizontale élémentaire (S) centrée en O Ã
l'instant t , transportée par le vent et ayant
respectivement pour aires les nombres S Ã
l'instant t et S + δS — avec δS négatif — Ã
l'instant t + δt qui le suit presque aussitôt ;
cette décroissance de l'aire de la surface (S)
accompagnant le mouvement de l' atmosphère au
voisinage de O révèle une interaction entre le
flux d'air horizontal d'une part, et d'autre part
un courant vertical par lequel s'évacue l' air
chassé de la surface (S) à la suite de la
contraction de celle-ci. La description précédente
est pratiquement transposable au cas où, au lieu
d'examiner une surface strictement horizontale, on
travaille en coordonnée pression sur la surface
quasi horizontale que représente une surface
isobare de pression atmosphérique p donnée : dans
ce cas, le nombre que l'on substitue à la
convergence horizontale est la " divergence
isobare négative" ou convergence isobare , telle
que div p V < 0. On montre qu'en un point O de
l'atmosphère ou de la surface terrestre, la
divergence du vent (identique à sa divergence
horizontale) et sa divergence isobare ont à chaque
instant le même signe : en particulier, il est
équivalent de dire qu'il y a alors en O
convergence horizontale ou convergence isobare, et
ces deux nombres, en fait, diffèrent peu l'un de
l'autre.
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