Accueil
Accueil  |   Plan du site  |   Glossaire |   Liens  |   Faq  |   Qui sommes-nous  |   Contact
Accueil
Accueil > Glossaire
Températures extrèmes
23 ° ( 74 ° F) min
31 ° ( 88 ° F) max
GLOSSAIRE
    A| B| C| D| E| F| G| H| I| M| N| O| P| Q| R| S| T| U| V| Z
-->  cyclone tropical
-->  cumuliforme
-->  cellule de Hadley
-->  cycle hydrologique
-->  cirrus
-->  courant-jet
-->  climatologie
-->  cirrostratus
-->  condensation
-->  cisaillement
-->  Charles (Jacques)
-->  chasse-neige
-->  cumulus
-->  couronne
-->  crue
-->  courant descendant
-->  crachin
-->  couche limite
-->  cumulonimbus
-->  cyclogénèse ou cyclogenèse
-->  coup de vent
-->  cyclone
-->  Celsius (Anders)
-->  crue soudaine
-->  chaleur sensible
-->  cellule orageuse
-->  courant
-->  cellule convective
-->  convection
-->  courant marin
-->  convergence
-->  coalescence
-->  cyclone extratropical
-->  chaleur latente
-->  climat
-->  classification des nuages
-->  centre d'action
-->  cirrocumulus
-->  capteur
-->  courant ascendant
METEO FRANCE - condensation

Niveau d'explication :

La condensation est, au sens large, le processus par lequel un corps chimique passe de l'état gazeux à un état physique plus dense : elle s'assimile donc à la liquéfaction ou à la solidification (ou congélation ) d'un gaz suivant que celui-ci passe à l'état liquide ou, directement, à l'état solide. En l'absence d'autre précision, il est d'usage de restreindre le sens du mot "condensation" à celui d'une liquéfaction, sans que cet usage soit systématique, en particulier lorsqu'on décrit des transformations physiques où les deux processus cohabitent (ce qui est souvent le cas dans l' atmosphère ) : pour écarter toute ambiguïté, la liquéfaction d'un gaz peut être qualifiée si besoin est de condensation liquide , tandis que sa solidification se dénomme obligatoirement une condensation solide . Les processus inverses de la condensation — au sens courant — et de la condensation solide sont respectivement la vaporisation et la sublimation ; l' évaporation d'un liquide est, à proprement parler, la vaporisation à la surface de ce liquide. En météorologie , le terme de condensation désigne essentiellement, bien sûr, le changement de phase qui transforme la vapeur d'eau atmosphérique en gouttelettes de nuage , de brouillard ou de rosée ; hors d'un contact avec la surface terrestre, pareille transformation ne peut se déclencher qu'autour de noyaux de condensation , qui sont de très fines particules solides ou liquides flottant dans l' air . La condensation au sein des nuages à température négative produit des gouttelettes que l'on appelle surfondues ou en état de surfusion , parce qu'elles demeurent liquides en dessous du seuil de congélation ; pareil état est instable : le moindre contact avec un objet (au sol ou en vol) ou avec une impureté (se présentant comme un noyau de condensation ) entraîne la congélation de la gouttelette surfondue . En deçà de - 10 °C environ commence par ailleurs à apparaître une condensation solide sous forme de cristaux de glace ; ceux-ci jouent alors dans la majorité des cas un rôle prééminent dans la formation de plus grosses particules d'eau qui amorcent les précipitations . Il convient aussi de souligner que par la chaleur latente qu'il libère, le processus de condensation représente un des facteurs majeurs de la thermodynamique de la troposphère , et donc de sa dynamique, c'est-à-dire de la façon dont la physique y explique les mouvements de l'air.


Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003


L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP