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Températures extrèmes |
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( 74 ° F) min
31
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--> cyclone tropical --> cumuliforme --> cellule de Hadley --> cycle hydrologique --> cirrus --> courant-jet --> climatologie --> cirrostratus --> condensation --> cisaillement --> Charles (Jacques) --> chasse-neige --> cumulus --> couronne --> crue --> courant descendant --> crachin --> couche limite --> cumulonimbus --> cyclogénèse ou cyclogenèse --> coup de vent --> cyclone --> Celsius (Anders) --> crue soudaine --> chaleur sensible --> cellule orageuse --> courant --> cellule convective --> convection --> courant marin --> convergence --> coalescence --> cyclone extratropical --> chaleur latente --> climat --> classification des nuages --> centre d'action --> cirrocumulus --> capteur --> courant ascendant
| METEO FRANCE - Celsius (Anders)
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Niveau d'explication :
Astronome et physicien suédois (1701-1744). Il
participa en 1737 à l'expédition française que
dirigeait le mathématicien Pierre Louis Moreau de
Maupertuis (1698-1759) et qui, en mesurant la
longueur d'un degré d'arc de méridien en Laponie,
permit de comparer sa valeur Ă la valeur connue de
cette même longueur au Pérou, près de l'équateur,
confirmant ainsi l'hypothèse du savant anglais
Isaac Newton (1642-1727) sur l'aplatissement du
globe terrestre aux pĂ´les. Celsius, qui fut le
fondateur et le premier directeur de
l'observatoire d'Uppsala, mena des travaux
astronomiques novateurs et Ă©tablit l'existence
d'un lien de cause Ă effet entre l'apparition d'
aurores polaires et les perturbations du
magnétisme terrestre. Il doit toutefois sa plus
grande notoriété à la proposition qu'il fit
d'attribuer la valeur 0 à la température du point
d' Ă©bullition de l'eau sous la pression
atmosphérique normale , et la valeur 100 à celle
de son point de congélation , en vue de poser les
repères d'une échelle de température qui soit la
plus commode et la mieux adaptée possible tout en
évitant le recours à des chiffres négatifs en
hiver ; lui-même élabora en 1742 un thermomètre
fondé sur l'utilisation de ces repères, mais la
phtisie ne lui permit pas de continuer ses
recherches ni de considérer les arguments auxquels
il se serait sans doute rendu, selon lesquels il
valait mieux permuter les valeurs attribuées aux
point d'ébullition et de congélation afin de
mettre en concordance la lecture des variations de
la température et les sensations naturelles de sa
"croissance" ou de sa "décroissance".
Il n'est pas aisé d'indiquer à quel continuateur
revient précisément l'honneur d'avoir mis en
pratique cette inversion de l'Ă©chelle de
température initiale : fut-ce le scientifique
lyonnais Jean-Pierre Christin (1683-1755), qui
conçut indépendamment dès 1743 un thermomètre de
graduation moderne, ou bien s'agit-il des propres
assistants de Celsius, ou d'autres chercheurs
encore ? Toujours est-il que le plus illustre
savant suédois de l'époque, le naturaliste Carl
von LinnĂ© (1707-1778), put en 1745 prĂ©senter Ă
l'académie de Stockholm un thermomètre utilisant
l'actuelle échelle Celsius . Celle-ci, adoptée
avec vigueur par la Révolution française, a vu son
usage courant s'imposer bientĂ´t en tous les
endroits de la Terre, Ă l'exception des pays
anglo-saxons, restés fidèles à l'utilisation de l'
Ă©chelle Fahrenheit ; ce n'est pourtant qu'en 1948
que la Conférence générale des Poids et Mesures a
prescrit d'associer à la désignation de l'échelle
de température internationale — et du degré
Celsius , son unité de repérage — le nom de son
inventeur, jusqu'alors fortement concurrencé par
les qualificatifs généraux de "centésimal(e)" et
de "centigrade".
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