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--> cyclone tropical --> cumuliforme --> cellule de Hadley --> cycle hydrologique --> cirrus --> courant-jet --> climatologie --> cirrostratus --> condensation --> cisaillement --> Charles (Jacques) --> chasse-neige --> cumulus --> couronne --> crue --> courant descendant --> crachin --> couche limite --> cumulonimbus --> cyclogénèse ou cyclogenèse --> coup de vent --> cyclone --> Celsius (Anders) --> crue soudaine --> chaleur sensible --> cellule orageuse --> courant --> cellule convective --> convection --> courant marin --> convergence --> coalescence --> cyclone extratropical --> chaleur latente --> climat --> classification des nuages --> centre d'action --> cirrocumulus --> capteur --> courant ascendant
| METEO FRANCE - cellule orageuse
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Niveau d'explication :
Le déroulement d'un orage résulte de la genèse, de
l'activité et de la disparition d'un nuage
particulier, le cumulonimbus , ou de celles d'un
groupement plus ou moins organisé de nuages de ce
genre . Ces nuages sont convectifs , et la cellule
convective associée à un cumulonimbus d'orage est
appelée une cellule orageuse. On peut de ce fait
distinguer trois stades dans l'évolution d'une
cellule orageuse : un stade de formation, où les
courants ascendants de la cellule s'intensifient
et constituent par convection humide un nuage
cumuliforme de plus en plus puissant, généralement
par l'intermédiaire d'un cumulus congestus qui se
mue en cumulonimbus en commençant à s'étaler
horizontalement au contact de la tropopause ; un
stade de maturité, où la génération de courants
descendants complète et entretient la cellule et
s'accompagne des phénomènes caractéristiques de
l'orage, tels qu' éclairs et tonnerre , averses
(parfois de grêle ) et front de rafale ; un stade
de dissipation enfin, où la divergence des
courants froids au niveau de la surface terrestre
contribue à bloquer l'alimentation de la cellule
en ascendances convectives .
Dans les cas courants, l'activité d'une cellule
orageuse s'étend au-dessus d'une aire de l'ordre
de la dizaine de kilomètres carrés et ne se
prolonge guère au-delà de la demi-heure. Il arrive
cependant qu'un orage soit façonné par une cellule
géante, capable corrélativement d'une durée de vie
plus importante, et que l'on nomme une
supercellule ; les supercellules constituent un
exemple de cas où les radars météorologiques ne
peuvent positionner directement le coeur de
l'orage, du fait que les courants ascendants sont
dans cette région trop intenses pour que puissent
y séjourner les précipitations les mieux
identifiables sur les images radar (par le nombre
et la taille des gouttes ou des particules de
glace).
L'absence de déplacement d'une supercellule
pendant plusieurs heures au-dessus d'un même
territoire peut avoir un impact dramatique sur les
personnes et les biens de ce territoire en y
provoquant un accroissement rapide et démesuré de
la hauteur de précipitation et en y déclenchant
par conséquent des crues soudaines ; il en va de
même pour le passage sur un même territoire d'une
succession de cellules orageuses qui, Ã un instant
donné, s'intègrent à des stades d'évolution
différents dans un orage multicellulaire . De
façon plus générale encore, le suivi en continu du
parcours et du comportement des cellules orageuses
lors de l'évolution de fortes perturbations
représente la part essentielle de la prévision
immédiate .
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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