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--> thermomètre --> traînée de condensation --> température maximale --> Teisserenc de Bort (Léon) --> turbulence en air clair --> temps sensible --> temps violent --> température moyenne (quotidienne) --> tornade --> température --> traîne --> tendance --> Torricelli (Evangelista) --> tempête --> typhon --> température minimale --> tonnerre --> trombe --> tempête tropicale --> thalweg ou talweg --> télédétection --> temps lourd --> température absolue --> turbulence --> température virtuelle --> thermodynamique --> tropopause --> température potentielle
| METEO FRANCE - trombe
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Niveau d'explication :
De la base d'un cumulonimbus associé à un orage
(ou, plus rarement, d'un cumulus ) peut sortir un
tourbillon de vent isolé, de force élevée souvent,
prenant la forme d'un entonnoir dont la pointe
serait tournée vers la surface terrestre ; lorsque
la seule condensation suffit à le rendre visible —
ce qui n'est pas toujours le cas — , pareil
tourbillon prend le nom de tuba (en abrégé : tub
). Or, il arrive que cet entonnoir se développe
jusqu'Ã atteindre la surface terrestre en prenant
alors l'aspect d'une colonne d'orientation à peu
près verticale, mais souple, et mobile
horizontalement : le phénomène apparaissant ainsi
est une trombe. Celle-ci, en balayant la terre
ferme ou l'eau, soulève sur son passage toutes
sortes d'éléments solides ou liquides qu'elle
entraîne à sa base en une excroissance
bouillonnante, appelée le buisson de la trombe et
constituée soit par une nuée de gouttelettes
au-dessus de la mer, soit par des poussières, du
sable et une multitude de débris au-dessus du sol.
Les trombes ne sont pas rares en mer ou sur des
lacs ; autour des rivages de France
métropolitaine, on les rencontre en Méditerranée,
moins fréquemment en Manche ou dans l'Atlantique.
Ces trombes marines , quoique dangereuses pour les
embarcations, n'ont le plus souvent ni l'ampleur,
ni l' intensité des trombes évoluant au-dessus du
sol ; elles tendent à se dissiper après avoir
atteint le rivage. Quant aux trombes terrestres en
métropole, elles prennent le plus souvent
naissance durant la saison orageuse, de mai Ã
septembre, et leur fréquence est évaluée à environ
180 par an, dont 95 % n'excèdent pas l'échelon 1
et 1 % atteignent les échelons 4 ou 5 dans l'
échelle Fujita-Pearson . Ces derniers chiffres
sont à comparer avec le nombre annuel des trombes
terrestres aux États-Unis, qui avoisine 800, parmi
lesquelles une vingtaine sont classées aux
échelons 4 ou 5. Pareilles disparités dans la
répétition et la gravité du risque encouru
expliquent pourquoi l'on distingue souvent les
trombes terrestres de forte intensité en les
appelant des tornades , bien que ce terme ne soit
guère plus en principe qu'un synonyme de "trombe"
: les raisons de cette distinction sont plutôt Ã
chercher, en fait, dans les différences de
localisation, de fréquence et d'intensité du
phénomène suivant les régions géographiques où il
se produit.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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