 |
 |
 |
|
 |
Températures extrèmes |
 |
23 °
( 74 ° F) min
31
°
( 88 ° F) max
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
--> visibilité --> vent violent --> vitesse (du vent) --> variété (de nuage) --> visible --> vapeur d'eau --> vent moyen --> vent calme --> vent géostrophique --> Veille météorologique mondiale --> viscosité --> vent --> vent local --> vent variable
| METEO FRANCE - vent géostrophique
|
Niveau d'explication :
À un instant donné, la "topographie" d'une surface
isobare sur une carte synoptique se matérialise en
y traçant des lignes isohypses par valeurs
régulièrement espacées des altitudes
géopotentielles . Si l'on reporte sur cette carte
les flèches représentant le " vecteur " vent aux
points d'observation (ces derniers constituent les
extrémités des flèches, qui ont la direction et le
sens du vent et une longueur égale, à l'échelle
près, à sa vitesse ), on constate alors qu'en
chaque point, le vecteur vent réellement observé
s'écarte peu en vitesse et direction d'un vecteur
vent "théorique" appelé vent géostrophique, qui
possède deux propriétés :
il est tangent à la ligne isohypse passant par ce
point et son sens est tel qu'il laisse les
altitudes géopotentielles plus basses sur sa
gauche dans l'hémisphère Nord, sur sa droite dans
l'hémisphère Sud ;
sa vitesse est d'autant plus élevée que les
distances entre lignes isohypses successives au
voisinage du point d'observation sont plus
petites. Plus précisément, à l' échelle synoptique
, cette vitesse peut être considérée comme
proportionnelle à l'intensité du gradient isobare
de géopotentiel (donc à la pente de la surface
isobare) en ce point ; le coefficient de
proportionnalité est ici égal à G s / f , où f
désigne le paramètre de Coriolis et G s , le
coefficient sans dimension affecté à la définition
du mètre géopotentiel et formellement égal à la
valeur moyenne de g , soit G s = 9,81. Il faut
souligner que lorsque la latitude décroît, ce
coefficient de proportionnalité, qui est minimal
aux pôles, croît comme 1 / f jusqu'à devenir très
grand près de l'équateur : ainsi, dans les zones
intertropicales situées en deçà de 20° de latitude
environ, on ne peut plus considérer que le vent
obéit à l'approximation du vent géostrophique.
La règle de Buys-Ballot , dès 1857, avait énoncé
une relation analogue entre vent et pression ,
mais au niveau moyen de la mer : si l'on
représente à un instant donné une surface d'
altitude géopotentielle constante en y traçant des
lignes isobares par valeurs régulièrement espacées
de la pression atmosphérique , et si l'on reporte
sur cette surface les vecteurs représentant le
vent aux points d'observation, alors ces vecteurs
vent, dans l'hémisphère Nord, laissent les basses
pressions sur leur gauche et les hautes pressions
sur leur droite, le contraire s'appliquant Ã
l'hémisphère Sud ; en outre, la vitesse du vent
est d'autant plus élevée que les distances entre
lignes isobares successives au voisinage du point
d'observation sont plus petites. La
proportionnalité "locale" entre gradient isobare
de géopotentiel et gradient horizontal de pression
justifie cette règle, quoique l'approximation du
vent géostrophique soit en fait mieux respectée
dans l' atmosphère libre que dans la couche limite
planétaire , où la direction du vent ,
constate-t-on, n'épouse pas au plus près le tracé
des lignes isohypses ou isobares : la cause en est
l'action du frottement de l' air contre la surface
terrestre, qui tend à faire "sortir" celui-ci des
anticyclones et à le faire "entrer" dans les
dépressions , puis qui s'atténue avec l'altitude.
Le fait que le vent souffle pratiquement dans la
direction des lignes isohypses pose question,
puisque l'on s'attendrait à un mouvement de l'air
dirigé des pressions plus hautes vers les
pressions plus basses, et donc perpendiculaire Ã
ces courbes : c'est en réalité la force de
Coriolis qui, en déviant ce mouvement vers la
droite dans l'hémisphère Nord, vers la gauche dans
l'hémisphère Sud, compense l'action des forces de
pression horizontales et rend le déplacement de
l'air à peu près parallèle aux lignes isohypses.
Cette répartition générale des vents (hors de la
zone équatoriale) exprime l'existence d'un état
d'équilibre dynamique dont les mouvements de l'
atmosphère tendent sans cesse à se rapprocher sans
jamais l'atteindre.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
|
|
|
|

L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP
|
|
 |
|
|