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31
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--> thermomètre --> traînée de condensation --> température maximale --> Teisserenc de Bort (Léon) --> turbulence en air clair --> temps sensible --> temps violent --> température moyenne (quotidienne) --> tornade --> température --> traîne --> tendance --> Torricelli (Evangelista) --> tempête --> typhon --> température minimale --> tonnerre --> trombe --> tempête tropicale --> thalweg ou talweg --> télédétection --> temps lourd --> température absolue --> turbulence --> température virtuelle --> thermodynamique --> tropopause --> température potentielle
| METEO FRANCE - tonnerre
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Niveau d'explication :
Lorsqu'un fluide tel que l'eau ou l' air occupe un
espace, il peut survenir qu'il se déplace à une
vitesse supérieure à la vitesse de propagation des
ondes acoustiques, au moins dans une région de cet
espace ; il s'y forme alors une onde de choc , et
celle-ci se propage selon un front qui se
caractérise par une quasi-discontinuité de la
pression et de la température et qui produit à son
passage un bruit violent et bref. Les points
d'explosion, les aéronefs en mouvement rapide sont
des sources bien connues d'ondes de choc dans l'
atmosphère ; mais les éclairs associés aux orages
jouent aussi ce rôle de sources, et le tonnerre
n'est rien d'autre que le bruit qui en résulte et
qui se propage à son tour à la vitesse du son.
Ce bruit se manifeste sous la forme d'un
claquement sec ou d'un roulement sourd dont
l'intensité, en règle générale, s'avère d'autant
plus forte que l' éclair est plus proche du lieu
où se situe l'observateur. Il a plus précisément
pour origine la succession des ondes de choc
émises lors du trajet de l'éclair à mesure que la
décharge électrique correspondante, en échauffant
très brusquement l'air du canal ionisé où elle se
propage, comprime brutalement les couches
atmosphériques voisines, dont la dilatation qui
suit amorce alors la propagation de l'onde de choc
; la superposition des ondes de choc provenant des
différentes portions de la trajectoire de l'éclair
se mêle ensuite à d'éventuels phénomènes de
réflexion et de réfraction acoustiques pour
composer le bruit spécifique du tonnerre, audible
parfois jusqu'Ã 25 km de distance.
L'instant qui s'est écoulé entre la vision de
l'éclair et le début de l'audition du tonnerre
permet à l'observateur de mesurer la distance
approximative en mètres entre le site où il se
trouve et le lieu où s'est produit l'éclair : il
lui suffit pour cela de multiplier cet instant en
secondes par la vitesse du son, laquelle, bien que
variable avec la température de l'air, reste
proche de 340 mètres par seconde ; ce nombre étant
lui-même voisin de 1 000 / 3, on peut aussi
diviser l'instant mesuré par 3 pour obtenir la
distance approximative en kilomètres.
Notons enfin que la moyenne sur une période donnée
(par exemple le mois de mars, l'automne,
l'année...) du nombre de jours où l'on a entendu
le tonnerre en un site géographique déterminé
présente un intérêt pour l'étude des climats ,
dont elle caractérise la nature plus ou moins
orageuse ; les lignes qui sur une carte relient
alors les sites où cette moyenne prend la même
valeur sont des isobrontes . Lorsque la période
choisie est l'année, le nombre ainsi obtenu en un
site donné s'appelle son niveau kéraunique ; de
l'ordre de 20 dans les régions françaises de
métropole (jusqu'à 30 en montagne), il atteint un
maximum de 180 environ dans certains sites
équatoriaux.
EN SAVOIR PLUS
Dossier thématique Les orages .
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