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31
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--> thermomètre --> traînée de condensation --> température maximale --> Teisserenc de Bort (Léon) --> turbulence en air clair --> temps sensible --> temps violent --> température moyenne (quotidienne) --> tornade --> température --> traîne --> tendance --> Torricelli (Evangelista) --> tempête --> typhon --> température minimale --> tonnerre --> trombe --> tempête tropicale --> thalweg ou talweg --> télédétection --> temps lourd --> température absolue --> turbulence --> température virtuelle --> thermodynamique --> tropopause --> température potentielle
| METEO FRANCE - tendance
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Niveau d'explication :
Le terme de "tendance", dans son sens habituel,
est d'usage courant en météorologie comme dans
tous les domaines d'activité à caractère
prévisionnel, où il rappelle à l'interlocuteur que
la présentation d'une suite de situations au-delÃ
d'une certaine échéance , par exemple les
prochaines vingt-quatre heures, s'accompagne d'une
précision décroissante et d'un effort de synthèse
croissant quant aux informations fournies.
Cependant, ce terme se rencontre également dans
trois expressions météorologiques où il prend une
signification spécifique :
La tendance à la persistance du temps (sensible).
Les conditions météorologiques régnant sur un
région donnée ont tendance à y garder les mêmes
caractéristiques sur des durées parfois très
limitées, parfois aussi beaucoup plus longues.
Ainsi, les grandeurs météorologiques qui sont
relevées sur cette région lors de successions
d'instants régulièrement espacés y prennent des
valeurs globalement voisines à deux instants
successifs t 1 et t 2 : d'un point de vue
statistique, on constate qu'elles sont assez
fortement "corrélées" positivement dans le temps
(chronologique). Une prévision fondée sur la
persistance se place dans l'hypothèse où auraient
correspondu, Ã certaines des valeurs obtenues Ã
l'instant t 2 , des valeurs respectives identiques
à l'instant antérieur t 1 ; elle peut servir de
référence pour évaluer les performances des
prévisions opérationnelles à échéance t 2 - t 1
issues d' analyses objectives à l'instant t 1 .
La tendance de la pression (ou tendance
barométrique ). Au cours d'instants régulièrement
espacés correspondant aux observations successives
— de 3 heures en 3 heures sous nos latitudes — ,
on note en un site déterminé l'évolution de la
valeur de la pression atmosphérique : celle-ci
a-t-elle augmenté ou diminué, et de combien d'
hectopascals a-t-elle varié ? Pareille mesure
évoque tout à fait les observations faites Ã
domicile sur le baromètre appendu à un mur. Ces
dernières ne peuvent à elles seules apporter en
général une prévision fiable de l'évolution du
temps à court terme , à moins de bien connaître la
situation à l' échelle synoptique — et de fait,
dans ces interprétions très simplifiées de la
tendance de la pression , nombreuses sont les
conclusions qui vont à l'encontre du temps
sensible observé par la suite ; cependant, une
chute rapide de la pression est, quand elle se
prolonge, un bon indicateur de l'arrivée de fortes
pluies ou même d'une tempête , tandis qu'une
hausse lente et continue annonce convenablement,
au contraire, la persistance d'un temps sec
anticyclonique (à la différence d'une hausse
rapide, qui peut ne signifier qu'un passage d'une
dépression à la suivante). Pour les
météorologistes, la valeur de la tendance
barométrique en un site donné, jointe à celles du
champ de vent qui l'environne, permet d'y évaluer
par des considérations de mécanique des fluides le
mouvement de l' air suivant la verticale .
La tendance climatique . Dans une série temporelle
de relevés G 1 , ..., G i , ..., G N de l' élément
climatique G , associée aux époques respectives t
1 , ..., t i , ..., t N , une partie de la série,
soit G K , ..., G j , ..., G L , comporte des
valeurs uniquement croissantes ou uniquement
décroissantes, et ce de façon à peu près
"linéaire" ; de plus, si elles sont croissantes
(respectivement décroissantes), G K est un minimum
(resp. un maximum) de la série et G L en est un
maximum (resp. un minimum). La partie de la série
allant de G K à G L s'interprète alors comme une
tendance climatique à la croissance (resp. la
décroissance) de G , révélatrice d'un changement
climatique durant la période de t K à t L : c'est
le cas, par exemple, de la signature du
réchauffement climatique par les moyennes sur une
décennie de la température atmosphérique globale
au sol, qui ont éprouvé une tendance à la hausse
sur la période de 1910 à 1942, puis à partir de
1972.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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