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Températures extrèmes |
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23 °
( 74 ° F) min
31
°
( 88 ° F) max
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--> thermomètre --> traînée de condensation --> température maximale --> Teisserenc de Bort (Léon) --> turbulence en air clair --> temps sensible --> temps violent --> température moyenne (quotidienne) --> tornade --> température --> traîne --> tendance --> Torricelli (Evangelista) --> tempête --> typhon --> température minimale --> tonnerre --> trombe --> tempête tropicale --> thalweg ou talweg --> télédétection --> temps lourd --> température absolue --> turbulence --> température virtuelle --> thermodynamique --> tropopause --> température potentielle
| METEO FRANCE - température
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Niveau d'explication :
Un corps matériel examiné à l' échelle
microscopique se conçoit comme composé de
particules telles qu'atomes, molécules
monoatomiques ou polyatomiques, ions ... qui ne
restent pas immobiles les unes par rapport aux
autres, mais sont continuellement agitées par des
mouvements plus ou moins désordonnés : ainsi, les
molécules d'un corps solide vibrent autour de leur
centre d'équilibre ; celles d'un corps liquide
vibrent également, mais en outre elles tournent
sur elles-mêmes et se déplacent en ligne droite —
sur de brefs parcours, certes — , tandis que dans
un corps gazeux (dont les molécules peuvent vibrer
et tourner là aussi) ces mouvements rectilignes
deviennent beaucoup plus longs en moyenne et
provoquent d'incessantes collisions des molécules
du gaz entre elles ou contre son contenant. Tous
ces mouvements de vibration, de rotation ou de
translation subis par les innombrables particules
d'un corps matériel présupposent qu'elles soient
pourvues d'une "énergie d'agitation" que le
physicien ne saurait évaluer séparément pour
chacune d'entre elles, mais dont il peut estimer Ã
l' échelle macroscopique la valeur moyenne au sein
du corps qu'il étudie : c'est cette moyenne de
l'énergie d'agitation qui est caractérisée par la
température du corps matériel ainsi étudié.
Cette grandeur abstraite est en relation immédiate
avec la vie : sa plus ou moins grande amplitude
produit les sensations physiologiques de chaud et
de froid, et ce n'est que dans des créneaux
étroits de température du milieu environnant que
peuvent se développer les êtres humains et plus
généralement les êtres vivants, qui sont très
sensibles à l'influence d'un tel facteur physique.
Pour en estimer les valeurs et les variations, il
est nécessaire de définir une échelle de
température à partir d'un phénomène physique (par
exemple la dilatation d'un fluide) qui soit
mesurable et croisse quand la température augmente
: cette dernière se mesure alors par repérage sur
une échelle de ce genre, où des valeurs
conventionnelles ont été préalablement attribuées
à des états physiques déterminés de certains corps
matériels ou de certaines combinaisons de tels
corps. C'est de cette façon qu'est définie l'
échelle de température Celsius , à partir de deux
points de repère fixes qui sont, à la pression
atmosphérique normale , le point de congélation -
fusion entre eau liquide et glace (auquel est
attribué le degré 0) et le point de vaporisation -
condensation entre eau liquide et vapeur d'eau
(auquel est attribué le degré 100) : l'intervalle
entre ces deux points y est ensuite divisé en 100
tranches égales, correspondant à un degré chacune,
et celles-ci peuvent se subdiviser à leur tour en
dixièmes, centièmes de degré... ; dans le domaine
de l'observation météorologique, comme dans celui
de la physiologie — chacun pense à la mesure de la
fièvre — , on se contente de la précision du
dixième de degré. À toute échelle de température
peut être associée simplement une échelle de
température absolue pour laquelle la température
la plus basse possible d'un corps physique est le
degré zéro, qui signifie alors l'annulation de
l'énergie d'agitation pour toutes les particules
de ce corps : aux degrés Celsius sont ainsi
associés les kelvins , pour lesquels le "zéro
absolu" en K correspond à une température de -
273,15 °C .
Lorsqu'on parle de "température" sans préciser, il
s'agit naturellement de la température de l' air ,
telle que l'indique un thermomètre placé à l'abri
du rayonnement solaire direct ; mais les
températures se rapportant à des objets ou des
milieux contigus à l' atmosphère s'utilisent aussi
en météorologie , notamment la température du sol,
celles de la neige ou de la glace, celles de l'eau
de l'océan, d'un lac ou d'une rivière, mesurées Ã
différents niveaux de profondeur : tel est d'abord
le cas pour la température de la surface de la mer
ou température superficielle de la mer (en abrégé
TSM ), relative à la couche océanique
superficielle.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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