 |
 |
 |
|
 |
Températures extrèmes |
 |
23 °
( 74 ° F) min
31
°
( 88 ° F) max
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
--> thermomètre --> traînée de condensation --> température maximale --> Teisserenc de Bort (Léon) --> turbulence en air clair --> temps sensible --> temps violent --> température moyenne (quotidienne) --> tornade --> température --> traîne --> tendance --> Torricelli (Evangelista) --> tempête --> typhon --> température minimale --> tonnerre --> trombe --> tempête tropicale --> thalweg ou talweg --> télédétection --> temps lourd --> température absolue --> turbulence --> température virtuelle --> thermodynamique --> tropopause --> température potentielle
| METEO FRANCE - télédétection
|
Niveau d'explication :
La plupart des méthodes d'observation ou de mesure
des phénomènes et grandeurs physiques à l'aide
d'instruments supposent ceux-ci placés in situ ,
au contact ou à l'intérieur du milieu constituant
le site matériel ou énergétique du phénomène
observé ou de la grandeur mesurée : par exemple,
un thermomètre implanté dans une radiosonde ou
sous une bouée mesure la température de l' air ou
de l'eau qui l'environne immédiatement. D'autres
méthodes existent cependant, qui permettent un
Ă©loignement de l'instrument d'observation au
milieu observé, ne fût-ce qu'en recourant à des
appareils classiques d'optique ou d'acoustique (y
compris l'Âśil ou l'oreille, d'ailleurs, quand
l'observateur s'en sert sans montage
intermédiaire). Le principe de ces méthodes et de
ces instruments, qui rendent possibles
l'observation ou la mesure Ă distance et
s'appellent pour cette raison les méthodes et
instruments de télédétection, est donc très ancien
: mais grâce à l'électronique, des techniques
nouvelles, dans le prolongement de la
photographie, ont énormément élargi au XX e siècle
le potentiel d'exploitation de la transmission par
ondes électromagnétiques ou acoustiques, sur
lequel reposait déjà l'observation dans le visible
ou l'audible. Ces techniques sont réalisables
aussi bien Ă terre ou en mer que sur un support
aéronautique, comme l'avion, ou spatial, comme le
satellite artificiel , et elles peuvent employer
des capteurs passifs (par exemple les radiomètres
), qui se contentent de "regarder" le milieu cible
en recueillant les ondes qu'il Ă©met, ou des
capteurs actifs (par exemple les radars), qui
"Ă©clairent" puis "regardent" ce milieu en captant,
parmi les ondes d'autre nature qu'ils ont
précédemment émises vers lui, celles qu'il a
rétrodiffusées.
La météorologie moderne utilise intensément les
instruments de télédétection, dans certaines
stations automatiques au sol, et aussi sur des
avions et des ballons d'une part, des navires et
des bouées d'autre part, principalement à des fins
expérimentales ; mais surtout, elle recourt à la
télédétection — et souvent de façon pleinement
opérationnelle — dans deux grands secteurs de
l'observation : celui des satellites
météorologiques , où tous les instruments
travaillent bien sûr à distance, et celui des
radars météorologiques , organisés le plus souvent
en réseaux de radars . Par rapport aux réseaux
météorologiques classiques, qui n'offrent qu'une
agrégation d'observations éparses, l'observation
continue de volumes atmosphériques ou de surfaces
terrestres permise par la météorologie
satellitaire couvre un espace bien plus vaste — ce
qui est particulièrement intéressant au-dessus des
océans — et se révèle bien plus riche en données
brutes ; toutefois, ces avantages sont tempérés
par la fréquente complexité d'interprétation de
ces données (car ce ne sont pas directement des
données de vent , de température, d' humidité ...)
et par l'imprécision qui peut en résulter. Les
images satellite transmises par les radiomètres
des satellites géostationnaires dans des canaux du
visible et de l' infrarouge couvrent une large
fraction de la Terre, oĂą elles apportent une
information essentielle sur les systèmes nuageux ,
et donc sur la structure et l'Ă©volution des
perturbations Ă grande Ă©chelle , mais aussi sur la
température de surface de la mer par exemple.
Quant aux satellites défilants , ils évaluent sur
l'ensemble du globe une grande variété de
paramètres atmosphériques, océaniques et aussi
environnementaux, puisqu'ils peuvent observer en
détail le "paysage" du sol et des côtes ; les
performances de leurs sondeurs se sont accrues
grâce à l'utilisation de radars à faisceau laser,
ou lidars , auxquels recourent entre autres les
interféromètres et les diffusiomètres. Des lidars
sont également employés au sol pour mener des
sondages de la basse atmosphère — à côté de radars
Ă ondes acoustiques, ou sodars , et de radars Ă
ondes métriques ou décimétriques, utilisés comme
profileurs de vent — , tandis que les radars Ă
ondes centimétriques sont destinés à l'observation
et à la mesure opérationnelles des précipitations
.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
|
|
|
|

L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP
|
|
 |
|
|