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METEO FRANCE - Teisserenc de Bort (Léon)

Niveau d'explication :

Météorologiste français (1855-1913). D'abord chef de service au Bureau central météorologique (le BCM) de 1880 à 1892, il mit en évidence les grands centres d'action dépressionnaires et anticycloniques de la circulation générale , grâce au tracé des lignes isobares à la surface du niveau moyen de la mer . Il démontra également que la terre et la mer influaient différemment sur la température et sur les vents . Teisserenc de Bort pensait que la prévision du temps dépendait d'une connaissance plus approfondie des mouvements de l' atmosphère , ainsi qu'il l'écrivit en 1886 dans son article " Sur la prévision du temps ", publié dans les Annales du Bureau central météorologique . Mais les recherches qu'il comptait ainsi mener sur la circulation générale ne pouvaient être effectuées de manière satisfaisante, estimait-il, dans le cadre du BCM, qu'il quitta donc en 1896 pour fonder un observatoire de météorologie à Trappes, non loin de Versailles. Il participa ensuite à l'Année internationale des nuages (1896-1897), où il utilisa la photographie pour étudier les nuages , permettant ainsi au météorologiste suédois Hugo Hildebrand Hildebrandsson (1838-1925) de réaliser le premier Atlas international des nuages . Également en collaboration avec Hildebrandsson, il fit paraître de 1898 à 1900 un recueil, " Les bases de la météorologie dynamique ", qui faisait le point sur la connaissance de l'atmosphère à la fin du XIX e siècle. Déjà, à cette époque, Teisserenc de Bort estimait qu'il était nécessaire d'explorer la dimension verticale de l'atmosphère, ce qu'il fit en utilisant d'abord des ballons qui atteignaient une altitude d'environ 3 000 m. Dès 1899, en fait, l'altitude maximale atteinte par ces ballons plafonnants était proche de 4 000 m, puis les progrès accomplis dans la technique des ballons allaient lui permettre de dépasser les 11 km. La mesure des paramètres météorologiques en altitude était alors effectuée grâce à des sondes appelées "météorographes", qui enregistraient les données de pression atmosphérique , température et humidité sur un cylindre enduit de noir de fumée, et qu'il fallait bien sûr récupérer pour pouvoir lire les données. Ces lâchers de ballons permirent à Teisserenc de Bort de mettre en évidence l'existence de la stratosphère . Pour ce faire, il envoya jusqu'en Russie l'un de ses collaborateurs, le météorologue et géophysicien suisse Alfred de Quervain (1879-1927), en vue de s'assurer que la "zone isotherme " qu'il avait observée en France existait bien ailleurs ; il participa lui-même à d'autres lâchers, en Laponie, au Danemark, en Méditerranée, sur l'océan : en tout, 236 sondages ayant dépassé les 11 km un peu partout dans le monde lui servirent de base pour sa démonstration. En 1902, Teisserenc de Bort communiqua officiellement la découverte de la zone isotherme à haute altitude et, en 1907, il créa pour elle la dénomination de "stratosphère" ; il établit qu'elle était plus froide en région équatoriale que dans les régions arctiques. Entre-temps, en 1905, il avait organisé une campagne de mesures en mer afin de prouver l'existence de contre-alizés au-dessus des Açores. Après sa mort, selon son vœu, le site de Trappes et ses installations devinrent propriété de la Météorologie française. Le laboratoire de Trappes s'est par la suite spécialisé dans la recherche et l'élaboration des instruments météorologiques ainsi que dans leur entretien ; le Musée de la météorologie y porte le nom de Teisserenc de Bort. Bureau (Robert)


Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003


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