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METEO FRANCE - score

Niveau d'explication :

L'évaluation de la qualité des résultats d'une prévision météorologique par rapport à la réalité objective constitue à l'évidence une information de premier plan pour les utilisateurs de ces résultats, et aussi pour les météorologistes qui fournissent cette prévision et assurent l'évolution des techniques sur lesquelles elle se fonde. Or, chaque prévision opérationnelle se déroule suivant une suite complexe de processus interdépendants, nommée la chaîne de prévision : dès lors, un nombre qui propose, à partir de calculs comparatifs entre prévision et réalité, une estimation justifiée de la qualité d'une partie ou de la totalité de ces processus, est appelé naturellement un score de la prévision ; un score peut s'attacher à l'une des opérations de la chaîne de prévision — notamment l' analyse objective et la prévision numérique au moyen d'un modèle de prévision du temps — , mais les scores les plus signifiants sont ceux qui évaluent la prévision finale, fruit de toutes les opérations effectuées suivant cette chaîne. Les scores sont nécessairement calculés sur une base statistique : d'une part, en effet, une prévision isolée ne saurait être représentative des performances à attendre de la part des méthodes et des hommes impliqués dans le fonctionnement de la chaîne de prévision, tant les motifs d' erreur de prévision y sont divers et aléatoires ; d'autre part, la masse énorme des informations initiales, intermédiaires et finales (y compris les données qualitatives) que la chaîne intègre, véhicule ou délivre à chaque séquence de prévision, et le défilé même de ces séquences à un rythme intensif, ne permettent pas de porter sur ces informations une estimation autre que synthétique dans l'espace et le temps. Ceci étant, la définition d'indices statistiques capables d'apporter une juste appréciation de la qualité des prévisions reste un exercice délicat : en particulier, les critères d'exactitude sont toujours contestables (quelle "fourchette" de valeurs choisir pour la température ou la vitesse du vent , quel seuil pour une alerte ?...) et doivent impérativement s'adapter le mieux possible aux besoins des destinataires ; de plus, l'étendue des zones soumises à une évaluation influe sur cette dernière. S'agissant des résultats des calculs numériques effectués par le modèle de prévision , un score partiel très souvent utilisé est la moyenne de l' altitude géopotentielle de la surface isobare 500 hPa , représentative des prévisions au niveau de la troposphère moyenne ; les moyennes d'altitude géopotentielle et de température, par exemple, sont également utilisées sur les surfaces 1 000 hPa et 850 hPa, de même que des indices statistiques plus sophistiqués. En effectuant des moyennes des indices précédents sur de longues périodes et en observant comment varient elles-mêmes ces moyennes au cours du temps, on obtient des représentations plus régulières des comportements du modèle, que l'on peut du même coup comparer aux comportements de modèles produits par d'autres centres de prévision, d'où une meilleure exploitation des données simultanément fournies par ceux-ci. Des scores partiels, à l'usage des météorologistes eux-mêmes, évaluent également, en amont de la chaîne de prévision, la qualité de la transmission et de l'analyse objective des données d'observation. Un score global doit prendre en compte, outre cette évaluation des performances du modèle utilisé, l'interprétation et la validation par les prévisionnistes des résultats qu'il fournit : seules ces opérations permettent en effet la transformation des données ainsi obtenues en produits de prévision destinés à des usagers dans un cadre déterminé (gratuit ou payant, général ou spécialisé, grand public ou professionnel...). Encore faut-il joindre à l'évaluation de la qualité des produits de prévision à l'aide de scores, en aval de la chaîne, la diffusion de tels produits.


Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003


L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP