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--> rayonnement --> radiosonde --> Richardson (Lewis Fry) --> Rossby (Carl-Gustav Arvid) --> régime --> régime climatique --> référentiel --> réfraction --> rafale --> radiosondage --> radiomètre --> rose des vents --> rapport de mélange --> réflexion --> rosée
| METEO FRANCE - Richardson (Lewis Fry)
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Niveau d'explication :
Météorologiste anglais (1881-1953). Au cours des
années 1916-1918, il imagina de prévoir le temps Ã
partir des équations traduisant les lois physiques
qui régissent les mouvements de l' air ; cette
possibilité d'une description numérique de l'
atmosphère avait été proposée en 1904 par Vilhelm
Bjerknes : Richardson essaya alors de montrer que
le calcul permettait effectivement d'effectuer des
prévisions météorologiques , cela à une époque où
les calculateurs électroniques n'existaient pas
encore (ils ne sont apparus qu'après la Seconde
Guerre mondiale).
Les travaux de Richardson, qu'il fit publier en
1922, ont été réédités en 1965. Il y préconisait
des techniques de calcul permettant de simplifier
les équations et y indiquait qu'il était
nécessaire de partir d'une situation
météorologique où les données initiales fussent
suffisamment nombreuses. Il avait estimé que les
calculs devraient être effectués par 64 000
personnes pour que les résultats de la prévision
parviennent en avance sur la réalité pour
l'ensemble du globe terrestre. Richardson
découpait ce globe en grands carreaux
rectangulaires de 230 km (en latitude) sur 200 km
(en longitude), ce qui donnait 3 200 colonnes
verticales autour de la Terre ; verticalement, il
découpait l'atmosphère en tranches de 4, 7 et 12
km d'altitude. Enfin, il proposait des calculs par
pas de temps de 3 heures. Il avait rédigé des
formulaires de calculs, pour que ces derniers
soient réalisés le plus vite possible, chaque
personne ne s'occupant que d'un calcul ou d'une
partie de calcul. C'est cet immense système que
l'on a baptisé "l'usine à prévoir le temps".
Cependant, un petit essai de prévision d'évolution
de la pression atmosphérique sur deux carreaux
donna un résultat très décevant : la variation
calculée y était de 145 hPa en 6 heures, pour une
variation réelle quasiment nulle. Il subsistait en
effet des erreurs dans les conceptions de
Richardson : on sait maintenant que le pas de
temps n'aurait pas dû excéder une demi-heure dans
les calculs ; de plus, il aurait fallu vérifier la
cohérence des données initiales, or la théorie
permettant cette vérification n'allait être
établie que quelque trente ans plus tard...
Cette "machine humaine" était bien sûr
irréalisable, autant humainement que
financièrement, mais l'idée d'utiliser les
équations régissant le comportement de
l'atmosphère était bonne : quelques décennies plus
tard, le calculateur électronique allait permettre
de la concrétiser, non sans avoir à résoudre des
problèmes tels que le choix des valeurs du pas de
temps et de la taille de la maille , problèmes
qu'avait en son temps posés Richardson, en
véritable précurseur.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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