 |
 |
 |
|
 |
Températures extrèmes |
 |
23 °
( 74 ° F) min
31
°
( 88 ° F) max
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
--> Pascal (Blaise) --> pointe de pollution --> poudrin de glace --> pression partielle --> phase --> pression --> précipitation --> pluviomètre --> pression de vapeur saturante --> profileur de vent --> prévisibilité --> prévisionniste --> prévision d'ensemble --> pluie --> prisme de glace --> pression atmosphérique --> point de gelée --> pseudoadiabatique --> pression réduite au niveau de la mer --> prévision immédiate --> parcelle (de fluide) --> point de rosée --> prévision saisonnière --> point de condensation
| METEO FRANCE - pseudoadiabatique
|
Niveau d'explication :
Les mouvements convectifs s'étudient communément Ã
l' échelle aérologique , où nous nous placerons
pour étudier l'évolution d'une parcelle d' air (Π)
suivant la verticale : alors, pourvu qu'il ne se
soit produit aucune condensation de vapeur d'eau
au sein de la parcelle, sa température absolue T
et sa pression atmosphérique p sont associées par
une relation physique traduisant que (Π), tout au
long de ses ascendances ou subsidences , n'échange
quasiment pas de chaleur avec l' atmosphère qui
l'entoure. Cette absence d'échanges thermiques,
due à la faible conduction de l'air, caractérise
une transformation adiabatique , Ã laquelle (Π) se
soumet donc lors de ses déplacements convectifs :
pour connaître complètement la relation entre p et
T , il suffit de préciser la température
potentielle de la parcelle, c'est-Ã -dire la
température θ qu'elle prendrait à la pression 1
000 hPa , et cela quel que soit l'état
hygrométrique de (Π), indiqué par exemple par son
rapport de mélange r ; notons qu'en l'absence de
condensation, la valeur de r n'atteint pas celle
du rapport de mélange de saturation r w , qui est
une fonction connue de p et de T ( r w croît quand
p décroît à T fixée, décroît quand T décroît à p
fixée, et décroît ou croît suivant que la parcelle
subit une ascendance ou une subsidence
adiabatiques ).
Or, quand la parcelle (Π) s'élève, sa détente
adiabatique s'accompagne d'un abaissement de r w :
si l'ascendance de la parcelle se prolonge,
viendra un moment où la valeur de r w aura décru
jusqu'à devenir égale à celle de r , qui reste Ã
peu près constante lors des mouvements de (Π) ;
alors, l'air de la parcelle sera devenu saturé ,
et une partie de la vapeur d'eau comprise Ã
l'intérieur de (Π) commencera à se condenser,
entraînant la naissance puis l'expansion d'un
nuage . Si l' instabilité de l'air est
suffisamment forte, la parcelle peut continuer Ã
s'élever : mais elle le fait suivant un processus
appelé pseudoadiabatique et non plus adiabatique,
car la relation entre p et T y traduit une moindre
rapidité de la décroissance de la température T
quand décroît la pression p (ou quand croît
l'altitude) en comparaison de la relation associée
aux transformations adiabatiques sèches ; cette
nouvelle relation, qui tient compte de la
diminution de r — égal maintenant à r w — avec la
montée de (Π), est par définition associée aux
transformations pseudoadiabatiques , ou
adiabatiques saturées . La raison de pareille
modification de comportement physique est que la
condensation en gouttelettes d'eau (ou en cristaux
de glace) dégage une quantité de chaleur interne Ã
la parcelle, qui ralentit la diminution de
température de celle-ci. À l'inverse, la
compression pseudoadiabatique d'une parcelle d'air
saturé en mouvement subsident entraînera, par
évaporation ou sublimation , une moindre
augmentation de température que si l'air était
simplement humide ; mais pour que ce
"pseudoadiabatisme" se prolonge, encore faut-il
que la parcelle soit alimentée en eau liquide ou
solide grâce à la traversée de nuages ou de
précipitations , sans quoi sa subsidence rendra r
instantanément inférieur à r w et son évolution
deviendra celle de l' adiabatisme sec.
Sur un émagramme , la relation évoquée entre p et
T sert à construire le réseau des ( isolignes )
pseudoadiabatiques, ou adiabatiques saturées, qui
s'entrecroise avec celui des adiabatiques (sèches)
de façon telle que les pentes de variation de T
avec p sont, en chaque point d'intersection, moins
fortes pour les courbes du premier réseau que pour
celles du second ; cette différence entre les
pentes s'estompe à mesure que l'on tend vers les
températures très froides, car la quantité d'eau
condensée par transformation adiabatique saturée
devient alors de plus en plus faible. Chaque
pseudoadiabatique est repérée par l'abscisse θ' w
de son point d'intersection avec l'axe 1 000 hPa ;
ce paramètre "thêta prime w" a comme θ
d'importantes applications, Ã commencer par
l'étude de l'instabilité des couches
atmosphériques saturées.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
|
|
|
|

L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP
|
|
 |
|
|