 |
 |
 |
|
 |
Températures extrèmes |
 |
23 °
( 74 ° F) min
31
°
( 88 ° F) max
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
--> Pascal (Blaise) --> pointe de pollution --> poudrin de glace --> pression partielle --> phase --> pression --> précipitation --> pluviomètre --> pression de vapeur saturante --> profileur de vent --> prévisibilité --> prévisionniste --> prévision d'ensemble --> pluie --> prisme de glace --> pression atmosphérique --> point de gelée --> pseudoadiabatique --> pression réduite au niveau de la mer --> prévision immédiate --> parcelle (de fluide) --> point de rosée --> prévision saisonnière --> point de condensation
| METEO FRANCE - pression de vapeur saturante
|
Niveau d'explication :
La surface d'une Ă©tendue liquide (ou solide)
surmontée par le vide ou bien par un gaz est
soumise Ă Ă©vaporation (ou Ă sublimation ), car des
molécules de ce liquide (ou de ce solide)
s'Ă©chappent de sa surface pour envahir le vide ou
bien pour se mélanger par diffusion avec les
molécules du gaz. Le corps qui s'évapore (ou qui
se sublime) et qui devient ainsi gazeux acquiert
alors une certaine pression dans l'espace
auparavant vide, ou une certaine pression
partielle au sein du mélange créé avec le gaz
d'accueil : or, l'expérience montre que cette
pression ou cette pression partielle ne peut
excéder une valeur déterminée, appelée la pression
de vapeur saturante ; au-delĂ de cette valeur, la
phase gazeuse du corps ou bien la phase gazeuse
formée par son mélange avec le gaz initial se
trouve Ă saturation , ce qui veut dire que les
molécules provenant ultérieurement du liquide (ou
du solide) se rassemblent en gouttelettes (ou en
cristaux) subissant aussitĂ´t une condensation (ou
une condensation solide ) qui les ramènera par
précipitation à sa surface, à moins qu'elles ne
restent suspendues au sein du mélange gazeux sous
la forme d'un milieu condensé , comme c'est le cas
dans l' atmosphère pour les nuages .
Ă€ saturation, les phases liquide (ou solide) et
gazeuse sont supposées en équilibre, ce qui veut
dire que dans un intervalle de temps donné le flux
de molécules gazeuses retournant à l'état liquide
(ou solide) est pratiquement le mĂŞme que le flux
de molĂ©cules liquides (ou solides) passant Ă
l'état gazeux. Il règne alors une même température
de part et d'autre de la surface de séparation
entre les phases liquide (ou solide) et gazeuse :
or, quelles que soient les natures du liquide (ou
du solide) considéré et du gaz qui le surmonte, la
pression de vapeur saturante — mesurée en hPa —
possède la propriété de ne dépendre que d'un
paramètre, qui est cette température — mesurée en
°C ou en K ; plus exactement, la pression de
vapeur saturante croît de plus en plus rapidement
avec la température selon une loi déterminée.
La connaissance de cette loi peut jouer un rĂ´le
important dans des domaines très divers : par
exemple, c'est parce que le mercure garde en phase
gazeuse pure une pression de vapeur saturante
excessivement faible que l'on peut l'utiliser pour
mesurer précisément la pression atmosphérique . En
météorologie , toutefois, l'usage du terme de
pression de vapeur saturante est Ă©videmment
réservé, sauf mention contraire, à celle de la
vapeur d'eau (mĂ©langĂ©e Ă l' air ) par rapport Ă
l'eau liquide ; sa valeur e w ( w est mis ici pour
water ) est une fonction assez rapidement
croissante de la température t : par exemple,
suivant que t égale 0 ou 10 ou 20 ou 30 degrés
Celsius , les valeurs de e w en hectopascals
atteignent respectivement 0,61 ou 1,23 ou 2,34 ou
4,24 hectopascals. Il est sensé de mesurer
Ă©galement la pression de vapeur saturante par
rapport à l'eau liquide au-dessous de 0 °C, et
cela jusqu'à des températures d'au moins - 30 °C,
en raison du phénomène de surfusion : par exemple,
à - 20 °C, e w est égale à 0,13 hPa.
Il faut souligner qu'existe également, en deçà de
0 °C, une pression de vapeur saturante de la
vapeur d'eau (mélangée à l'air) par rapport à la
glace ; sa valeur e i ( i est mis ici pour ice ) a
la propriété d'être inférieure à celle de e w pour
une même température (négative) : par exemple, si
t égale - 12 °C, on aura e w = 0,24 hPa et e i =
0,21 hPa. Cette différence semble jouer
fréquemment un rôle très notable, à travers
l'effet Bergeron, dans l'initialisation des
précipitations au sein des nuages. Par ailleurs
peuvent se manifester fugacement dans l'atmosphère
des phénomènes de sursaturation , où la valeur
réelle de la pression partielle de la vapeur d'eau
excède celle de la pression de vapeur saturante.
point de gelée
point de rosée
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
|
|
|
|

L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de Papeete au prix de 2950 CFP
|
|
 |
|
|