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Températures extrèmes |
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31
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--> Pascal (Blaise) --> pointe de pollution --> poudrin de glace --> pression partielle --> phase --> pression --> précipitation --> pluviomètre --> pression de vapeur saturante --> profileur de vent --> prévisibilité --> prévisionniste --> prévision d'ensemble --> pluie --> prisme de glace --> pression atmosphérique --> point de gelée --> pseudoadiabatique --> pression réduite au niveau de la mer --> prévision immédiate --> parcelle (de fluide) --> point de rosée --> prévision saisonnière --> point de condensation
| METEO FRANCE - pression réduite au niveau de la mer
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Niveau d'explication :
Le tracé des lignes isobares à la surface de la
mer sur des cartes d' analyse objective ou de
prévision , en particulier à l' échelle synoptique
, définit des figures caractéristiques d'
anticyclones ou de dépressions à des moments
déterminés. L'expérience comme la théorie
démontrent que ces figures tracées en mer revêtent
une extrĂŞme importance pour l'Ă©tude de l'Ă©tat et
de l'évolution de la situation météorologique :
or, il n'est pas a priori possible de prolonger
leur dessin sur la terre ferme ni de tracer des
figures identiques sur les continents, puisque la
plupart des sites d'observation ou de prévision de
la pression atmosphérique au sol sont situés
chacun à une altitude plus ou moins élevée,
dépendante de chaque site ; en effet, la pression
sur une verticale diminuant quand croît
l'altitude, les valeurs des pressions attribuées
aux sites au sol à un instant déterminé ne sont
pas directement comparables.
Pour contourner cette difficulté, on a coutume en
météorologie d'affecter à tout point B de la
surface ou de l' atmosphère terrestres, à chaque
instant, une valeur p A de la pression
atmosphérique appelée la pression réduite au
niveau de la mer en B : cette pression est celle
qui régnerait à cet instant au point A situé au
niveau moyen de la mer sur la verticale passant
par B, s'il n'y avait dans l'environnement de
cette verticale aucun relief, de sorte que la
surface terrestre s'identifierait autant qu'on le
souhaite Ă la surface du niveau moyen de la mer
(en particulier, la couche entre A et B serait
plongée dans l'atmosphère).
Sur les océans et les rivages océaniques, la
pression réduite au niveau de la mer est bien
entendu très peu différente de la valeur de la
pression réellement mesurée ; il n'en va pas de
même sur les continents, où elle est très
généralement supérieure à cette valeur (ou bien
légèrement inférieure, pour un site d'altitude
négative) : la convention précédemment énoncée
n'est alors pas suffisante pour calculer le nombre
p A Ă partir de la pression p B et de la
température T B en B. On montre en fait que l'
Ă©quation hydrostatique , jointe Ă l' Ă©quation
d'Ă©tat des gaz parfaits , permet de calculer le
rapport p A / p B en fonction de l'altitude de B
et de la température moyenne de la couche
atmosphérique qui s'insérerait entre A et B, cette
tempĂ©rature moyenne Ă©tant considĂ©rĂ©e comme Ă©gale Ă
la demi-somme de T B et de la température supposée
T A en A : reste donc à avancer une hypothèse
concernant le calcul de T A . On admet
généralement que la température de la couche
atmosphérique imaginaire comprise entre B et le
niveau moyen de la mer décroît verticalement de
bas en haut comme dans l'atmosphère standard,
c'est-à -dire avec un taux de - 0,65 °C tous les
100 m (voir fig. ). Cette hypothèse, quelque
simple qu'elle paraisse, fournit d'excellents
résultats et permet d'utiliser pleinement les
lignes isobares "au niveau de la mer" sur les
rĂ©gions continentales de notre globe ; par lĂ
mĂŞme, elle rend possible une comparaison des
pressions atmosphĂ©riques au sol (ramenĂ©es Ă
l'altitude zéro) quels que soient les sites
considérés.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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