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( 74 ° F) min
31
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( 88 ° F) max
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--> Pascal (Blaise) --> pointe de pollution --> poudrin de glace --> pression partielle --> phase --> pression --> précipitation --> pluviomètre --> pression de vapeur saturante --> profileur de vent --> prévisibilité --> prévisionniste --> prévision d'ensemble --> pluie --> prisme de glace --> pression atmosphérique --> point de gelée --> pseudoadiabatique --> pression réduite au niveau de la mer --> prévision immédiate --> parcelle (de fluide) --> point de rosée --> prévision saisonnière --> point de condensation
| METEO FRANCE - pointe de pollution
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Niveau d'explication :
La pollution atmosphérique , si elle a la capacité
de se propager par diffusion sur des aires très
vastes (y compris, dans certains cas, à l' échelle
planétaire ), n'en est pas moins produite
initialement depuis des sources d'étendue
restreinte. Certaines de ces sources, par exemple
des volcans en éruption ou des forêts comportant
des espèces spécifiques, sont naturelles et
n'entrent en jeu qu'épisodiquement. Les autres,
par contre, sont des sources humaines liées Ã
l'activité de zones urbaines, surtout lorsque
celles-ci sont importantes et industrialisées.
Or, ces zones, en raison des particularités
climatiques et géographiques de leur site, sont
fréquemment sous la dépendance de facteurs
aggravants de la pollution de l' air , dont les
effets peuvent d'ailleurs se combiner, et qui
favorisent alors la genèse de pointes (ou pics )
de pollution plus ou moins intenses et plus ou
moins durables. Ainsi, pour une ville côtière,
l'alternance des brises de terre et des brises de
mer accentue le matin les réactions photochimiques
produisant des polluants secondaires à partir des
polluants primaires qui ont été rejetés vers la
mer en fin de nuit, et ces nouveaux polluants
seront transportés vers la ville au cours de la
journée. De même, l' effet de foehn peut rabattre
des poussières et des émanations sur une cité
située au flanc d'une barrière montagneuse ; plus
généralement, les vents locaux ou régionaux ,
lorsqu'ils se lèvent et soufflent depuis une
certaine direction , transfèrent quelquefois les
polluants d'une zone industrielle vers une
agglomération voisine. Par ailleurs, l'air des
villes tend à être davantage pollué pendant l'été,
où la température plus élevée favorise l'intensité
des réactions photochimiques et la volatilité de
produits polluants.
Les incidences courantes ou catastrophiques de
l'activité humaine — variations de la circulation
automobile, rejets accidentels de substances
dangereuses, etc. — peuvent moduler ces facteurs
préétablis et créer dans des circonstances
précises, par leur coïncidence avec de tels
facteurs, une situation à certains égards critique
: en devenant exagérément polluée par un gaz, un
aérosol , ou plus souvent par la combinaison de
plusieurs de ces produits, le milieu ambiant que
constituent les basses couches de l' atmosphère
devient nocif pour les biens — par exemple, il
peut détériorer les constructions en pierre — ,
pour les êtres vivants — par exemple, il peut
nécroser les feuilles des arbres — , ou bien,
surtout, pour les personnes — par exemple, il peut
véhiculer une maladie épidémique — ou pour
certaines catégories de personnes — par exemple,
il peut altérer les fonctions respiratoires chez
l'enfant et renforcer l'asthme.
Cependant, la cause première des pointes de
pollution génératrices de telles situations
critiques est l'état local de la basse troposphère
du point de vue de la météorologie . En effet, la
turbulence et le vent , agents fondamentaux de la
dispersion des polluants, s'atténuent très
sensiblement lors de conditions anticycloniques
prolongées, où le calme et la stabilité de la
couche limite planétaire favorisent le
développement de pointes de pollution dans les
zones situées aux alentours des sources de
polluants urbaines ou industrielles. Le même genre
de conditions atmosphériques — mais plutôt lors de
la saison froide , cette fois — tend également Ã
maintenir sur des durées inhabituelles des couches
d'inversion de température, qui bloquent comme un
couvercle les ascendances et empêchent ainsi la
diffusion verticale des polluants en contraignant
l'air qui les porte à s'étaler à faible altitude
au-dessus de ces mêmes zones. La prévision
météorologique de l'établissement et de la
persistance de telles conditions contribue donc Ã
préciser le risque de pointe de pollution et à en
évaluer la nature, l'intensité et la durée.
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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