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--> Pascal (Blaise) --> pointe de pollution --> poudrin de glace --> pression partielle --> phase --> pression --> précipitation --> pluviomètre --> pression de vapeur saturante --> profileur de vent --> prévisibilité --> prévisionniste --> prévision d'ensemble --> pluie --> prisme de glace --> pression atmosphérique --> point de gelée --> pseudoadiabatique --> pression réduite au niveau de la mer --> prévision immédiate --> parcelle (de fluide) --> point de rosée --> prévision saisonnière --> point de condensation
| METEO FRANCE - phase
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Niveau d'explication :
Le terme de phase est employé dans de nombreux
contextes différents, avec toujours l'idée d'un
élément gardant une nature unique, mais capable
d'évoluer en adoptant des aspects successifs (voir
l' encart ). Parmi ces contextes, la chimie
s'intéresse à l'état matériel — solide, liquide ou
gazeux — d'un corps se présentant comme un
ensemble homogène, dont toute partie, aussi petite
soit-elle, présente donc la même masse volumique ,
la même composition chimique et éventuellement la
même répartition moléculaire. Un tel corps peut
être soit un corps simple constitué d'un seul
élément chimique — par exemple de l'oxygène
diatomique O 2 à l'état gazeux — , soit un corps
pur combinant plusieurs éléments chimiques — par
exemple de l'eau pure H 2 O à l'état liquide — ,
soit un mélange homogène de corps purs — par
exemple un alliage de laiton associant du cuivre
Cu et du zinc Zn à l'état solide. Des phases
différentes d'un corps peuvent également
correspondre à des variétés allotropiques qui,
bien qu'étant dans le même état matériel, se
distinguent entre elles par leurs structures
atomiques : c'est par exemple le cas du graphite
et du diamant, qui sont deux phases solides du
carbone C.
Lorsqu'un corps chimique se présente comme un
volume matériel solide, liquide ou gazeux limité
par une interface avec un milieu extérieur (soit
le vide, soit le même corps sous une autre phase,
soit un autre corps), un apport ou une perte
d'énergie par rapport à ce milieu peuvent
provoquer un changement de phase (ou une
transition de phase ) de ce corps, qui d'ailleurs
retentit en général sur les caractéristiques
physico-chimiques du milieu adjacent. En
météorologie , les changements de phase essentiels
sont bien sûr ceux de l'eau atmosphérique ou
superficielle. Ces transitions constituent des cas
particuliers des six changements d'état possibles,
dont les dénominations usuelles sont
malheureusement fort embrouillées ; en effet :
La solidification (qui a pour exact synonyme la
congélation ) désigne le passage à l'état solide
d'un fluide, lequel peut donc être un liquide,
mais aussi un gaz devenant directement solide :
dans ce dernier cas, mieux vaut dire condensation
solide ;
La liquéfaction qualifie le passage à l'état
liquide et peut donc concerner un gaz, mais aussi
un solide : dans ce dernier cas, mieux vaut parler
de fusion ;
La condensation est le changement d'état d'un gaz
: là encore, dans le cas d'un passage direct Ã
l'état solide, mieux vaut préciser explicitement
"condensation solide". (Notons que "liquéfaction"
et "condensation" ont le même sens, celui de la
condensation liquide , pour le passage d'un gaz Ã
l'état liquide.) ;
La vaporisation est le passage de l'état liquide Ã
l'état gazeux. Mais on emploie beaucoup plus
fréquemment le terme évaporation , désignant la
vaporisation à la surface du liquide par
opposition à la vaporisation en profondeur ou
ébullition ;
La sublimation est le passage direct de l'état
solide à l'état gazeux. C'est, avec "fusion", le
seul terme usuel dépourvu d'ambiguïté.
Désignons alors par L LG , L GL , L SL , L LS , L
GS et L SG les quantités de chaleur , ou chaleurs
latentes — mesurables en joules par kilogramme — ,
qui doivent être apportées à l'unité de masse
d'une phase d'un corps pur à température constante
pour en effectuer respectivement la vaporisation,
la condensation, la fusion, la congélation, la
sublimation et la condensation solide : les
transitions réclament un apport d'énergie dans le
cas de L LG , L SL et L SG , qui sont donc
positives et ont respectivement pour opposées les
quantités négatives L GL , L LS et L GS ; de plus,
on a L SG = L SL + L LG . À 0 °C , la chaleur
latente de vaporisation , la chaleur latente de
fusion et la chaleur latente de sublimation de
l'eau admettent ainsi les valeurs respectives L LG
= 2,501.10 6 J.kg - 1 , L SL = 0,334.10 6 J.kg - 1
et L SG = 2,834.10 6 J.kg - 1 .
Droits de reproduction et de diffusion réservés METEO FRANCE 2003 |
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