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--> nivologie --> nimbostratus --> normale (climatologique) --> noyau de condensation --> nuage --> neige en grains --> nuage nacré --> nébulosité --> neige
| METEO FRANCE - nuage
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Niveau d'explication :
Ce poème le rappelle : il n'est guère d'humain
qui, observant le ciel, n'ait au moins une fois
ressenti l'infinie nostalgie de toute vie qui
passe comme les nuages... Quant à l'importance de
leur étude en météorologie , elle vient bien sûr
du rôle essentiel qu'ils exercent dans la
thermodynamique de l' atmosphère ainsi que dans le
cycle hydrologique . Mais cette étude est
difficile, étant donné la fugacité et
l'originalité du milieu condensé que constitue un
nuage, étant donné aussi les difficultés de son
observation in situ , puisque les nuages — très
rares au-delà de la tropopause — n'atteignent
généralement pas la surface terrestre (dans le cas
contraire, il s'agit de brouillards ou de brumes
).
Un milieu condensé de ce type inclut de minuscules
particules d'eau liquide ou de glace, ou des deux
à la fois (leurs dimensions peuvent aller de 1 Ã
100 µm environ) ; formées par condensation ou
condensation solide de la vapeur d'eau , elles
sont maintenues en suspension grâce aux courants
ascendants de l' air . Le nuage est alors rendu
visible par la diffusion de la lumière traversant
ces particules, auxquelles peuvent s'adjoindre des
gouttelettes ou des cristaux de glace de plus
grande dimension ainsi que des aérosols de
provenance très diverse (cristaux de sel marin,
pollen, particules de polluants, etc.), qui jouent
ainsi le rôle de noyaux de condensation .
Au sein du nuage, les gouttelettes et cristaux ne
cessent de se former, s'évaporer, se reformer...
Leur vitesse de chute, de l'ordre du millimètre
par seconde, reste imperceptible au milieu de
toute l'agitation de l'air nuageux. La densité de
l'eau ainsi condensée est faible — de l'ordre du
gramme par mètre cube d'air — et ne représente
qu'une petite portion de l'eau atmosphérique en
comparaison de la masse volumique de la vapeur
d'eau, laquelle apporte en réalité la majeure
partie de l'eau présente dans le nuage ; si la
quantité d'eau liquide ou solide contenue dans des
formations nuageuses apparaît néanmoins
considérable, c'est parce qu'il faut prendre en
compte l'importance de l'extension verticale et
surtout horizontale que de telles formations
peuvent atteindre.
L'on est tenté d'interpréter la corrélation entre
nuages et précipitations en supposant que le nuage
"se vide" pour donner de la pluie ou de la neige .
Cette image n'est pas fausse dans le cas d'
averses engendrées par des nuages à fort
développement vertical, comme les cumulonimbus ;
mais dans les autres cas, elle demeure inexacte :
pour qu'il y ait précipitation , en effet, il faut
que des courants aériens alimentent le nuage en
vapeur d'eau susceptible de se condenser, et ce
dernier, alors, n'exerce qu'un rôle de
"catalyseur" dans le mécanisme de transformation
de la vapeur d'eau ainsi apportée. Pareil
mécanisme ne peut le plus souvent se dérouler Ã
l'intérieur du nuage que là où des cristaux de
glace coexistent avec des gouttelettes d'eau
surfondues , c'est-à -dire demeurées à l'état
liquide à des températures négatives.
Notons que par analogie, on donne aussi le nom de
nuage à des suspensions bien apparentes de fins
corpuscules de matière non aqueuse flottant en
altitude au sein de l'atmosphère.
classification des nuages
grêle
EN SAVOIR PLUS
Dossier thématique Les nuages .
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