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   |  |  | | -->  masse volumique -->  marin
 -->  mètre gĂ©opotentiel
 -->  MSG
 -->  mer du vent
 -->  manteau neigeux
 -->  mĂ©tĂ©orologie
 -->  maille
 -->  mistral
 -->  Milankovitch (Milutin)
 -->  marĂ©e
 -->  modèle climatique
 -->  mousson
 -->  mĂ©tĂ©orologie marine
 -->  mĂ©sosphère
 -->  mĂ©sopause
 -->  mĂ©tĂ©orologie aĂ©ronautique
 -->  MĂ©tĂ©osat
 
 |  | METEO FRANCE - mistral 
 |  | Niveau d'explication :
 
 Le mistral est un vent violent , froid et 
                              généralement sec, de secteur nord, engendré par un 
                              courant aérien d' échelle synoptique qui subit une 
                              accélération après avoir pénétré profondément dans 
                              le couloir rhodanien et sur ses reliefs annexes : 
                              ce vent turbulent de moyenne échelle parcourt 
                              alors les basses vallées du Rhône et de la 
                              Durance, puis envahit le littoral méditerranéen 
                              tout autour de la Camargue ; là, il se déploie 
                              depuis le nord-est de la plaine languedocienne 
                              jusqu'à la Provence à l'orient de Toulon, où déjà 
                              il apparaît comme un vent d'ouest. Son influence, 
                              en fait, s'exerce bien au-delĂ  des cĂ´tes 
                              françaises, puisqu'il suscite souvent des tempêtes 
                              soudaines en Méditerranée entre les Baléares et la 
                              Corse.
                              Le mistral souffle par rafales pouvant dépasser 
                              100 km/h autour d'une vitesse moyenne qui atteint 
                              couramment une cinquantaine de km/h dans la 
                              journée, voire bien davantage, tout en se calmant 
                              sensiblement chaque nuit. Ce vent régional , bien 
                              que souvent plus fort en hiver et au printemps, 
                              survient en toute saison ; il peut persister 
                              durant une période très variable, réduite parfois 
                              Ă  un ou deux jours, mais couvrant plus souvent 
                              plusieurs jours ou dépassant même la semaine. Le 
                              mistral prend naissance chaque fois que 
                              l'écoulement de l' air à l'échelle synoptique se 
                              déroule entre un anticyclone d'une part, 
                              s'étendant de l'Espagne vers le sud-est de la 
                              France Ă  travers le golfe de Gascogne, et une 
                              dépression d'autre part, s'établissant dans les 
                              parages du golfe de GĂŞnes : dans de telles 
                              configurations, cet écoulement présente une 
                              composante de nord assez marquée qui impose l' 
                              advection de masses d'air froides et stables 
                              s'accélérant dans les basses couches entre 
                              Préalpes et Cévennes. La situation la plus 
                              favorable Ă  l'apparition du mistral est alors 
                              celle qui succède au passage d'un front froid 
                              pluvieux atteignant la Méditerranée après avoir 
                              parcouru du nord-ouest au sud-est l'ensemble de la 
                              France ; cette situation de traîne , jointe à la 
                              sécheresse de l'air transporté, s'accompagne 
                              généralement d'un temps bien dégagé et lumineux 
                              qui fait la réputation de pureté du ciel de 
                              mistral, bien qu'existe quelquefois aussi le 
                              mistral noir , apportant nuages et pluies : 
                              celui-ci survient quand l' anticyclone des Açores 
                              se prolonge en une dorsale qui transmet par le 
                              nord-ouest un flux d'air maritime, nettement plus 
                              humide que les flux habituels.
                              Le caractère rectiligne et encaissé de la vallée 
                              du Rhône est naturellement évoqué pour expliquer, 
                              Ă  travers l' effet Venturi , la formation et la 
                              puissance du mistral. Il semble cependant que le 
                              phénomène soit plus complexe, à preuve le fait que 
                              ce vent acquiert sa force maximale après s'être 
                              dégagé largement du corridor qui le mène, et non à 
                              l'intérieur de ce corridor, où il commence à se 
                              manifester en aval de Valence ; en outre, le flux 
                              du mistral, loin de se limiter aux basses couches, 
                              occupe une part notable de la moyenne troposphère 
                              , jusqu'Ă  une altitude de l'ordre de 3 km (on 
                              connaît la violence avec laquelle il peut souffler 
                              au mont Ventoux, qui domine vers 1 900 m une 
                              plaine déjà étendue). Parmi les processus 
                              contribuant à la genèse du mistral, sans doute 
                              faut-il au moins citer, à côté de la topographie 
                              en goulot du couloir rhodanien, l'accumulation de 
                              masses d'air en provenance du front froid, donc 
                              pourvues d'une masse volumique plus forte, sur des 
                              reliefs et plateaux voisins relativement élevés : 
                              du fait du mouvement général du flux synoptique , 
                              ces masses d'air plus lourdes se déplacent et 
                              tendent à s'accélérer (avant même d'avoir terminé 
                              de franchir les crĂŞtes des reliefs) en formant sur 
                              les pentes, à moyenne échelle, des vents 
                              descendants ; à la différence de l' effet de foehn 
                              , ce mouvement ne se traduit pas par un 
                              réchauffement important de l'air. Relevons enfin 
                              que les causes et la description du mistral 
                              trouvent des analogues très proches dans le 
                              comportement d'un autre vent régional de la France 
                              méditerranéenne : la tramontane .
 
 
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