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Cyclones > Formation d'un cyclone
Accueil > Connaissances > Cyclones > Qu'est ce qu'un cyclone?
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LES CYCLONES L'ALERTE CYCLONIQUE LES NIVEAUX D'ALERTE
Le cyclone tropical est une perturbation atmosphérique occasionnant des vents tourbillonnaires violents et des pluies diluviennes. Il se forme sur les océans tropicaux où il génère houle et marée de tempête. On considère généralement qu'un cyclone atteint son stade de maturité lorsque les vents (sur 10 minutes) près du centre atteignent le seuil de 118 km/h, ce qui correspond à la force 12 sur l'échelle de Beaufort. La naissance d'un cyclone requiert certaines conditions :
  • Température de la mer supérieure à 26°C sur une profondeur d'au moins 60 mètres.
  • Air suffisamment humide
  • Mais surtout l'existence d'une dépression initiale
  •    Le cyclone se caractérise par une énorme masse nuageuse d'un diamètre moyen de 500 kilomètres, pouvant dépasser 1000 kilomètres dans certains cas, organisée en bandes spiralées qui convergent vers un anneau central. Au cœur de cet anneau se trouve l'œil, une zone d'accalmie où le vent est faible et le ciel généralement peu nuageux. Le diamètre de l'œil est de 40 kilomètres en moyenne.
        La prévision cyclonique commence par l'analyse de la situation météorologique. Les prévisionnistes synthétisent toute forme d'information afin de déterminer la position de la perturbation, plus précisément celle de son centre et d'estimer son intensité : les images satellitaires ont ici une importance particulière.
        Le suivi d'une perturbation permet ensuite de déterminer son mouvement présent, c'est à dire la direction vers laquelle elle se dirige et sa vitesse de déplacement. Ces deux éléments sont essentiels pour prévoir son évolution à court terme.
       Enfin, la prévision « proprement dite » consiste à prévoir la trajectoire de la perturbation et son intensité. Déterminer la trajectoire demeure l'aspect le plus délicat de la prévision cyclonique. Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, l'incertitude de prévision reste importante.
    La température de l'eau de la mer est un facteur important de formation des cyclones tropicaux. Il est donc logique que le déplacement d'une énorme masse d'eau chaude pendant les phases El Niño ait une influence sur la répartition géographique des cyclones. On constate qu'en période El Niño, l'activité cyclonique s'étend davantage vers le centre et l'est du Pacifique, augmentant le nombre de cyclones susceptibles de toucher la Polynésie. Sur la carte du monde, la Polynésie française n'est pas la zone la plus exposée au risque cyclonique. Plusieurs études ont mis en exergue le lien existant entre l'activité cyclonique et le phénomène El Niño. Durant les forts « El Niño » de 1982-83 et de 1997-98, on a respectivement comptabilisé cinq et trois puissants cyclones.  
    Cet histogramme réalisé par Météo France montre qu'en saison fraîche le risque cyclonique est à peu près nul tandis que le mois de février présente un risque accru quel que soit la phase du phénomène (Niño, Niña ou condition normale)
     


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